Nymphéas noirs, Michel Bussi

Alors là, je dois dire que j’ai été bluffé par le scénario. L’auteur joue habilement avec l’énonciation. Le lecteur change de repère temporel sans s’en rendre compte. Tout est dit dès le début mais on le comprend qu’à la fin. Les trois personnages n’en font qu’un, ils existent à des périodes différentes. Si la narratrice prend soin de dire à plusieurs reprises que personne ne la remarque, qu’elle est invisible pour les autres personnages, c’est pas parce qu’elle n’attire pas l’attention ou qu’elle a des soupers pouvoirs mais qu’elle revit les moments orageux de sa vie. Très fort. Il faut le relire pour apprécier la gymnastique de l’auteur, pour essayer de le coincer sur une incohérence temporelle. Je n’ai pas réussi.

j’ai mis deux jours pour lire ce roman. Faut dire qu’avec une cheville cassée, on prend plus le temps de lire. Le livre donne envie de visiter Giverny, le village de Monet où celui-ci a passé les vingt dernières années de sa vie à peindre les nymphéas .

j’ai découvert aussi le musée parisien de Marmottan qui accueille  la plus grande collection de tableaux de Monet.

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