Archive pour août 2014

1000 ans de mésentente cordiale, Stephen Clarke

Mercredi 13 août 2014

 L’histoire anglo-française vue par un rosbif, honnête et objectif.

Oui les Anglais sont bien coupables d’avoir tué Jeanne d’Arc. Ils la brûlèrent, et la brûlèrent même une seconde fois pour plus de sûreté. Mais ceux qui s’assurèrent qu’elle terminât ligotée sur le bûcher étaient des Français collaborant avec les envahisseurs anglais…

Or, ce qui est dénié n’est pas mince : en vérité, la France martyrisa elle-même sa future sainte patronne pour avoir porté un pantalon.

Et ce sont ces mêmes français qui ont cinq cents ans plus tard envoyé des lettres anonymes pour dénoncer les juifs et encore les mêmes qui ont tondu les femmes qui avaient eu des relations amoureuses avec le boche.

Deux événements majeurs responsables de la perte des colonies françaises en Amérique du Nord sont relatés dans ce livre :

- le traité d’Utrecht (1715) qui met fin à la guerre de succession au royaume d’Espagne et qui place le fils de Louis XIV sur le trône. La France abandonne l’Acadie et Terre-Neuve aux anglais.

- la guerre de sept ans (1753 - 1764). La France perd le Canada et la Louisiane.

La laisse, Françoise Sagan

Jeudi 7 août 2014

Le livre est écrit à la première personne. C’est Vincent, musicien compositeur, qui se raconte. Il se présente comme un bon gars qui aime bien la main qui le nourrit. Mais cela lui est de plus en plus difficile à supporter.  Il décrit avec acuité le comportement de Laurence, sa femme, ainsi que le sien. Il est comme un toutou tenu en laisse. Il avoue son manque de résistance face à la volonté de Laurence. Il se sent même coupable. Le succès finit par arriver avec la fortune. Mais par faiblesse ou naïveté, il ne peut utiliser son argent sans le consentement de sa femme.  Il menace de la quitter mais elle lui avoue sa dépendance pour lui. Cet amour excessif qui la torture et lui fait craindre de le perdre. Il est prêt à repartir, à lui pardonner sa vanité. Cela l’inspire. Mais après une nuit de réconciliation, il s’aperçoit que Laurence est encore plus que jamais possessive. Il part. Elle se suicide.