La vie, l’amour, la mort, Marcel Hibert
Jeudi 3 avril 2025Le coït moléculaire
Le coït moléculaire
La quête du plaisir…
Hédonisme , plaisir immédiat dépend du mieux, égoïste
Épicurisme
Eudomonisme
Le système de lassitude détourne l’Homo sapiens des récompenses régulières et constantes.
L’électricité n’est pas une source mais un vecteur d’énergie qui permet de la transmettre et la véhiculer. Tout l’apport de Tesla est d’avoir inventé, avec le courant alternatif, un moyen particulièrement pratique d’utiliser l’électricité pour le transport l’éclairage et le chauffage.
La guerre des courants avec Edison (courant continu)
Une approche très, trop philosophique. On parle d’action cognitive à la place de pensée.
exemple de baragouinage : le monitorage de l’autoréflexivité est l’une des propriétés constitutives de l’action.”
Il y est question des théoriciens de la causalité.
La théorie causale de l’action de Davidson, Henri Frankfurt
Intention, autorégulation de la pensée,
« l’impulsivité forme l’un des vecteurs les plus efficaces de la popularité. »
Autorégulation d’un point de vue médical.
L’ensemble des paramètres corporels dont dépend la survie de l’organisme sont surveillés par le système nerveux et les glandes endocrines. Mais les actions qui visent à rétablir ou réguler les paramètres vitaux ne relèvent pas au départ d’une intention . Il s’agit d’une autorégulation inconsciente.
L’autorégulation consciente fait intervenir les émotions.
Les emotions sont impliquées dans l’apparition de la conscience.
L’homme ou l’animal sont prêts à se lancer dans des actions périlleuses pour échapper à la mort. Le lien avec le striatum est évident mais l’auteur n’en parle pas.
“Dans ce type de mécanisme causal, Burrhus F. Skinner défend l’idée que l’agent croit être à l’origine de son acte, et viser un état final, alors qu’il ne fait que se conformer à la loi de l’effet”
Les liens qu’entretiennent ou que devraient entretenir les sciences cognitives avec les sciences de l’éducation.
Ces liens sont nombreux et réciproques. Comprendre comment l’éducation parvient à transformer le cerveau humain est l’un des grands problèmes ouverts en neurosciences cognitives, qui soulève de nombreuses questions passionnantes : comment les apprentissages scolaires (langues première et seconde, lecture, écriture, mathématiques) s’inscrivent-ils dans les circuits de notre cerveau ? Quels rôles respectifs jouent l’organisation précoce et la plasticité cérébrale dans ces modifications ? Pourquoi l’espèce humaine est-elle la seule qui parvienne à modifier ses représentations mentales et ses circuits cérébraux par le biais d’un enseignement explicite ? Les spécialistes de l’éducation, eux, attendent des sciences cognitives qu’elles les aident à répondre aux grands défis que pose l’éducation de masse au XXIe siècle : comment maximiser le potentiel de tous les enfants ? Quelles méthodes pédagogiques, quels principes d’organisation de la classe sont-ils les mieux à même de faciliter l’apprentissage pour tous, et ainsi de réduire les inégalités sociales qui sont particulièrement criantes dans notre pays ?
Chapitre 1 : L’intérêt pour l’enfant en pédagogie à travers l’histoire
Socrate, Platon, Rousseau, Montessori, Freinet, Decroly, Skyner,
Chapitre 2 : Sciences cognitives et sciences de l’éducation
Au Siècle des Lumières, déjà, le philosophe Julien Offray de La Mettrie, contemporain de Rousseau, dans L’Homme machine (1748) préconisait de considérer l’esprit comme une organisation sophistiquée de la matière dans le cerveau humain. A la même époque, les automates de Vaucanson.
Il ne faut pas se méprendre sur le caractère matérialiste et prétendument réductionniste qu’incarne l’approche neuroscientifique de l’apprentissage.
avec l’imagerie cérébrale ce que l’on découvre est la structure et le fonctionnement du cerveau qui apprend. Or ce cerveau “théâtre de l’éducation” lieu de toute synthèse individuelle ou collective, est l’angle mort de l’éducation nationale.
Il existe déjà dans le cerveau du bébé des capacités cognitives assez élaborées (des algorithmes ou règles) c’est à dire des connaissances proto-physiques (arithmétiques, statistiques) proto-logiques et psychologiques(sens social et moral, théorie de l’esprit), insoupçonnés de Piaget et non réductibles à un fonctionnement de niveau 1 strictement sensori-moteur.
Dans le cerveau de chaque enfant ou adulte, des heuristiques très rapides et intuitives ou biais cognitifs et des règles logiques ou algorithmiques dits “exacts” peuvent entrer en compétition à tout moment (avant d’agir ou de prendre une décision) . C’est ce qu’on appelle des conflits cognitifs.
Pour dépasser ces conflits, l’adaptation de l’ensemble du cerveau, c’est à dire l’intelligence ou la flexibilité, dépend de la capacité de contrôle du cortex préfrontal, en lien avec les émotions et les sentiments. Inhiber, c’est apprendre à résister. C’est utile tant pour les enfants que pour les adultes car ces derniers restent encore de mauvais raisonneurs dans beaucoup de situation où leur pensée intuitive (ou automatique) domine inconsciemment. Et là on rejoint la question de la pleine conscience. L’utilisation de macro-connaissance sur le fonctionnement de la pensée ou des connaissances en mémoire à long terme pour traiter et raisonner.
Le cerveau dit “exécutif” dépend de la maturation lente du cortex préfrontal. Ce lobe antérieur du cerveau est le dernier à parvenir à maturation.
Il existe dans notre environnement de nombreuses situations où la longueur et le nombre sont souvent dépendant, les sens visuospaciaux permettent de fixer ce rapport, c’est ainsi que ce crée l’heuristique. L’heuristique set une stratégie de réponse rapide et efficace qui marche souvent mais pas toujours. (Même principe avec le s qui marque le pluriel).
La dyslexie est un trouble phonologique d’origine génético-biologique.
Il ne fait plus de doute aujourd’hui, au regard des travaux de Damasio, que l’émotion individuelle ou collective, de préférence positive (la peur étant néfaste à l’apprentissage), liée à l’engagement actif, à la curiosité, au retour d’information et à la correction des erreurs, est un très bon guide de l’intelligence dans le cerveau.
Les professeurs ne doivent donc pas seulement enseigner les mathématiques, le français, l’histoire, géographie, mais aussi être des « professeurs (ou incitateurs) d’émotions », au sens de leur éveil constant chez les enfants lors des apprentissages scolaires. C’est ce que, dans le monde de l’éducation, on appelle d’un terme générique la « motivation ». Tant les neurosciences affectives, sous l’impulsion de Damasio, que l’éducation nouvelle depuis un siècle invitent à ce que l’émotion soit au centre de la classe et des apprentissages car elle est au centre du cerveau et du corps. L’homéostasie, au sens de Damasio (du corps à l’esprit), n’est pas seulement un concept de biologie, mais aussi un concept à apprendre – et à ne jamais oublier – en sciences de l’éducation et dans la formation des professeurs des écoles.
La question du contrôle cognitif ne concerne pas seulement les apprentissages scolaires classiques, tels que lire, écrire, compter, penser ou raisonner (dans les exemples précédents), mais aussi le contrôle de soi pour la tolérance et la paix.
En inversant la formule de Bruner (2015), c’est le corps (donc la matière) qui donne forme à l’esprit et à la culture.
” L’idée d’une cognition quantique au niveau neuronal »,
Mais attention, on est dans l’analogie, pas dans la physique : cela n’a rien à voir avec l’hypothèse d’un fonctionnement quantique de la conscience, ou d’une intrication quantique des neurones, des astrocytes ou autres micro-tubules… C’est une affaire de modélisation et de langage formel utilisé pour décrire un phénomène cognitif. On appelle ça la Cognition quantique, qui s’inscrit dans la théorie du “cerveau probabiliste” ou bayésien, très en vogue.
Christophe André : “La méditation connaît un succès grandissant : comme nous sommes de plus en plus pressurisés, stressés - et passionnément entraînés dans un mode hyper sollicitant - un réflexe d’équilibrage fait que nous sommes de plus en plus attirés par le besoin de ne rien faire, de nous arrêter, juste pour rester là, respirer en silence, concentrés sur le seul fait d’exister ou sur la contemplation de la nature.”
Comprendre comment fonctionne notre cerveau agrandit notre liberté,ces nous offrant la possibilité de savourer intellectuellement ces merveilles.
Notre inconscience est immense : 99 % de notre cerveau.
1% de conscience seulement.
L’effet de toutes les drogues est de libérer de la dopamine. Celle-ci vient stimuler artificiellement le circuit de la récompense, qui nous procure la sensation de plaisir.
La cocaïne, l’héroïne, les amphétamines, la morphine, le cannabis, mais aussi le tabac et l’alcool envoient dans nos neurones, via le système sanguin des molécules qui s’immiscent dans le fonctionnement des synapses. Ces nano-espaces entre les cellules nerveuses abritent les allers-retours ultra sophistiqués d’une centaine de neuromédiateurs existants, de l’adrénaline à la sérotonine, de l’acétylcholine à la dopamine qui modulent tous nos états intérieurs, pulsions, émotions, décisions, inhibitions et états d’âme.
Le fait de connaitre les atomes et les molécules responsables d’une odeur sublime me rend encore plus admiratif des ces subtilités.
L’attention
Le problème n’est pas tant d’arriver à être attentif, que d’arriver à stabiliser l’attention sur une cible pertinente par rapport à ce que nous cherchons à faire.
Qu’est-ce qui décide, dans le cerveau, moment après moment, de ce que sur quoi se porte mon attention, vers quoi va ma pensée. Plutôt tel réseau neuronal s’active plutôt qu’un autre ?
De l’art du verbiage creux et des réponses fumeuses. C’est extait du livre. Voilà un principe que l’auteur pourrait commencer à s’appliquer.
Plus de 400 pages pour retenir : qu’il ne faut pas croire ceux qui nous vantent les bienfaits du numérique pour le dêveloppement de l’enfant . Pas de numérique avant 6 ans.
Après 6 ans pas plus de trente mille minutes.
Pas d’écran dans la chambre. Pas de contenus inadaptés. Wouah, il fallait y penser.
Mes parents qui n’avaient pas lu Françoise Dolto et qui bossaient 42 heures à l’usine par semaine y avaient pensé…
L’auteur a mis trois ans pour écrire ce livre. Pfiou !!
Quand les juges du procès de Rouen ont posé la question à l’accusée, sa réponse a été par deux fois sans équivoque : elle n’a “jamais gardé les moutons et autres bêtes”. L’image pieuse de la bergère gardant ses moutons en prend un coup.