Le pouvoir du moment présent, Eckhart Tolle
Jeudi 21 février 2019Guide d’éveil spirituel
Nous sommes des drogués de la pensée parce que nous sommes identifiés à elle et que nous tirons notre sens du moi à partir du contenu et de l’activité mentale. Vous croyez que si vous vous arrêtez de pense, vous cesserez d’être.Qund vous grandissez, vous vous faites une image mentale de qui vous êtes en fonction de votre conditionnement familial et culturel. On pourrait appeler ce moi fantôme : l’égo. Il se résume à l’activité mentale et se perpétue que par l’incessante pensée. Le terme égo ici désigne le faux-moi créé par l’identification inconsciente au mental.
Cela signifie pour l’auteur que la conscience est indépendante de la pensée. Or la pensée émane de processus cellulaires qui assurent notre survie.
Le corps humain dans sa complexité est à l’origine de toutes les facultés humaines ; il doit être considéré dans son ensemble comme une unité fonctionnelle orientée vers la survie individuelle et la perpétuation du groupe social et de l’espèce. Le cerveau est une partie du système de contrôle et de coordination qui assure la survie. Toutes la parties du corps, toutes ses sécrétions depuis le niveau de la cellule et de la bactérie contribuent aux différentes fonctions ; cependant, le cerveau tient une place importante dans le comportement, les conduites, le vécu subjectif. Actuellement, son rôle est souvent considéré indépendamment de ses corrélahtions avec le reste du corps ; la spécialisation des professions médicales en a fait un domaine à part ; l’homéostasie fait appel à tout le corps humain et l’on ne peut pas comprendre l’esprit humain sans une approche holistique - au moins dans une certaine mesure.