La graisse est un organe endocrinien. Elle communique avec le cerveau et le système immunitaire à l’aide d’hormones, de protéines qu’elle secrète. La leptine est une hormone diffusée dans le sang par les cellules adipeuses (cellules graisseuses). La leptine est un messager qui régule l’appétit. son récepteur se situe dans l’hypotalamus, zone du cerveau impliquée dans la régulation de l’appétit.
La leptine est appelée aussi gène de l’obésité. Chez les personnes obèses, cette hormone n’est pas secrétée en quantité suffisante ou alors le récepteur peut être défectueux.
Les personnes souffrant de lipodystrophie, dont les cellules graisseuses atrophient pour finir par disparaitre, connaissent aussi un manque de leptine. Elle ne peuvent pas s’arrêter de manger mais maigrissent et finissent par dépérir. Les graisses s’accumulent dans les organise vitaux et conduisent à la mort.
La graisse est donc un élément vital.
Pour aller un peu plus loin
Tous les êtres vivants sont des CHNOP. Tous les êtres vivants connus sont composés de carbone, d’hydrogène, azote, d’oxygène, de phosphore et de souffre. Voir l’univers à portée de main de Christophe Galfard.
Quand les êtres vivants digèrent des nutriments, ils obtiennent l’énergie dont ils ont besoin pour vivre. Cependant, il n’est pas possible pour l’organisme vivant d’utiliser ces molécules telles qu’elles sont. Seule l’adénosine triphosphate peut être utilisée directement par les organismes.
L’adénosine triphosphate, souvent abrégé ATP, est une substance produite par tous les êtres vivants connus jusqu’à présent. Elle est nécessaire au métabolisme
des êtres vivants, étant donné qu’elle fournit l’énergie nécessaire à ses réactions chimiques.
La formule chimique de l’adénosine triphosphate est: C10H16N5O13P3. Cela veut dire qu’il contient 10 atomes
de carbone (C), 16 d’hydrogène (H), 5 d’azote (N), 13 d’oxygène (O) et 3 de phosphore (P).
La respiration cellulaire est l’ensemble des processus du métabolisme cellulaire convertissant l’énergie chimique contenue dans les nutriments en adénosine triphosphate. Ces processus impliquent une succession de réactions chimiques qui consistent à cliver les grosses molécules biologiques en molécules plus petites, ce qui libère de l’énergie ainsi qu’un certain nombre de déchets. Ces réactions sont globalement exothermiques, c’est-à-dire qu’elles produisent de la chaleur, la plupart étant des réactions d’oxydoréduction. De ce point de vue, la respiration s’apparente chimiquement à une combustion des nutriments, jouant le rôle de donneurs d’électrons (réducteur), en présence d’un accepteur d’électrons (oxydant).