Archive pour décembre 2017

Le charme indiscret de l’intestin, Giulia Enders

Dimanche 31 décembre 2017

Notre salive contient une substance antalgique bien plus puissante que la morphine : l’opiorphine.

Nous produisons 1l à 1,5 litre de salive par jour.

L’art de bien chier est décrit dans ce livre.
Le sphincter externe répond aux ordres de notre conscience pour nous éviter de lâcher n’importe où !

Les particules alimentaires et Le système lymphatique

L’univers expliqué en images, Hubert Reeves

Dimanche 31 décembre 2017

Les étoiles naissent dans les nébuleuses, gigantesque nuage de gaz et de poussières. Un jour un de ces nuages est bousculé par un évènement quelconque, par exemple l’explosion d’une grosse étoile. Sous l’onde de choc, le nuage s’effondre sur lui-même par les effets gravitationnels de sa propre masse et se met à tourner. La pression et la température au coeur du nuage monte lentement et il commence à briller. Une étoile est née sous la forme d’une prodigieuse réaction nucléaire dans lequel l’hydrogène fusionne et fournit l’étoile en énergie pour des millions ou des milliards d’année selon la masse initiale du nuage.

Autour de cette étoile, le reliquat de gaz et de poussières s’agglomère en grumeaux solides plus ou mois massifs qui pourront donner un système planétaire.

Dans la voie lactée 3 ou 4 étoiles naissent chaque année.

Quand l’étoile a consommé tout l’hydrogène en hélium, l,hélium brulera à son tour. A cette étape le soleil devient une géante rouge.  L’étoile grossit et les couches extérieures de l’étoile vont finir par se diffuser dans le milieu interstellaire. L’étoile devient une nébuleuse planétaire contenant des atomes de carbone et d’oxygène.

Plus l’étoile est massive, plus elle fabriquera des éléments chimiques lourds.

Chaque catégorie d’étoiles de la naine à la supergéante va disperser ses matériaux et féconder de nouvelles générations d’étoiles.

Dialogue sous le ciel étoilé, Hubet Reeves et Jean-Pierre Luminet

Dimanche 31 décembre 2017

“Un homme qui n’est plus capable de s’émerveiller a pratiquement cessé de vivre” (Einstein).

La spectroscopie : le message de la lumière. Le spectre de la lumière stellaire est traversé de fines rayures noires dont la position, leur nombre et leur aspect sont uniques pour chaque étoile. Ils forment la signature chimique des éléments qui la composent. Chaque atome, chaque molécule absorbe une partie de la lumière émise et crée des séries de rayures caractéristiques dans le spectre toujours aux mêmes endroits comme un code barre. (Joseph Von Fraunhofer)

La spectométrie permet aussi d’étudier le mouvement des objets célestes. Lorsqu’un objet lumineux s’éloigne, son spectre lumineux se décale vers les rouge ; lorsqu’il se rapproche il se décale vers le bleu. Cet effet a permis à Edwin Hubble de comprendre que les galaxies s’éloignent de nous et que l’univers est en expansion.

La lumière visible n’est qu’une toute petite partie des rayonnements qui existent dans l’univers. Les télescopes captent aujourd’hui d’autres fréquences des ondes invisibles : radios, infrarouges, ultraviolettes, rayons gamma qui constituent le spectre électromagnétique. La lumière est une onde électromagnétique dont la fréquence la rend visible.

Il existe en science une théorie appelée “modèle standard”. Elle rend compte de pratiquement tous les résultats de physique et nucléaire. Elle n’est jamais prise en défaut. Or pour sa cohérence interne cette théorie nécessite l’existence d’une particule nouvelle très massive environ cent vingt-cinq fois la masse du proton : le bozon de Higgs.

 Le Bozon de Higgs

Les protons sont présents dans le noyau atomique, éventuellement liés avec des neutrons par l’interaction forte (le noyau de l’isotope le plus répandu de l’hydrogène, 1H+, est un simple proton) ; le proton est également stable par lui-même, en dehors du noyau atomique.
Le proton n’est pas une particule élémentaire, étant composé de trois autres particules : deux quarks up et un quark down, ce qui en fait un baryon. Le nombre de protons d’un noyau est représenté par son numéro atomique (Z).

La matière noire.

A partir de la vitesse de rotation de la Terre autour du soleil, on peut en déduire la masse du soleil selon le principe de la gravitation universelle. Tout comme la terre tourne autour du soleil, le soleil lui même ainsi que toutes les étoiles de la galaxie tournent autour du noyau de la galaxie en environ deux cents millions d’années. La connaissance de la vitesse d’une étoile donnée permet d’évaluer la masse de l’ensemble de toutes les étoiles qui se trouvent entre elle et le centre de la galaxie. Quand on fait le compte toute cette masse n’est pas suffisante pour garder les étoiles captives dans la galaxie. Cela revient à dire qu’en réalité, il y a plus de matière dans notre galaxie que celle visible sous la forme d’étoiles et de nébuleuses. A peu près six fois plus. On l’appelle la matière noire ou invisible.

Tout ce dont le monde visible est fait, tout ce dont nous sommes faits, les atomes les molécules qui constituent tout ce que nous voyons compte seulement pour 5% de l’univers.

La matière noire, cette particule encore insaisissable compte pour 27 %. Et 68% de l’univers est la résultante de ce mystérieux ingrédient découvert récemment : l’énergie sombre.

L’énergie sombre serait une substance invisible d’où serait tirée la force qui accélère l’éloignement des galaxies au lieu de le décélérer.  Contrairement à la matière ordinaire ou à la matière sombre, elle n’exerce pas une attraction mais une répulsion.

La séquestrée de Poitiers, André Gide

Mercredi 27 décembre 2017

“C’est un drame effroyable, un drame de préjugés, de respectabilité, de vertu exaspérée - une vertu basée sur la convention hideuse - mais ce qui est plus abominable encore , c’est la lâcheté des témoins qui se levèrent en masse aujourd’hui et qui, pendant un quart de siècle, tant qu’il pouvait semblait moins anodin de parler, se sont férocement tus.”

La discrétion c’est de la lâcheté quand elle devient la complice criminelle de la vertu.

On n’est pas sérieux quand on a 17 ans, Arthur Rimbaud

Dimanche 17 décembre 2017

Foin des bocks et de la limonade

des cafés tapageurs aux lustres éclatants

on va sous les tilleuls verts de la promenade

‘Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin

L’air est parfois si doux qu’on ferme les paupières

Le vent chargé de bruit, la ville n’est pas loin  

A des parfums de vin et des parfums de bière

Le cercle, Dave Egger

Samedi 16 décembre 2017

Les réseaux sociaux, les caméras vidéo, l’Internet ont rendu la vie transparente.

Il faut tout “liker”.

Il n’y a qu’aux chiottes qu’on peut encore parler de manière confidentielle. Et encore pas plus de trois minutes. Ça fait peur.